Trone de Fer: La Guerre des 10 Rois !!!


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Mois 6 et 7 - Le chemin du devoir de Ser Walton...

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Message  lekidnesta Lun 1 Oct - 9:56

Le chemin du devoir

Me voilà épuisé après plus de 48 heures sans me reposer. Les indices que je possède sont maigre, un tatouage de serpent ailé, le port de Guevden sur les terres Crakehall, rien de plus consistant mais je garde le sourire.

Le désespoir qui s'était abattu sur moi au domaine Chester se dissipe peu à peu, mais je sens ma résolution changée, malgré tout mes efforts, j'ai bien échoué auprès de Lady Janice et c'est en partie mon incompétence qui a contribué à cet empoisonnement. Si j'avais compris plus tôt que Tygor était impliqué lui aussi, peut être aurais-je pu sauver ces gens.

Mon père vient me chercher et m'affirme sa volonté de me voir revenir à la maison. Cela satisfait mes plans, il faudra bien passer par chez moi pour remonter au domaine Crakehall. Je viens en rendre compte à Ser Jon, mais ce dernier ne voit pas les choses ainsi. Il préférera que je l'accompagne jusqu'en terre Tyrell avec les prisonniers. J'ai peu de hâte de devoir l'annoncer à mon père demain.

Dans les couloirs jusqu'à ma chambre je tombe sur le jeune Lord Castellane. Il est inquiet pour sa femme, et ne semble pas au courant des derniers événements. C'est très fatigué et ne pensant pas aux conséquences que je lui rends compte de ce que je sais.

J'essaye de trouver le sommeil, mais celui-ci m'échappe, et lorsqu'enfin j'y sombre, je n'y trouve que des cauchemars. Maery... Je l'ai abandonné ! Mon choix était juste, je le sais au plus profond de mon être, et pourtant, je ne peux que souffrir de l'avoir fait !

En allant aux cuisine prendre mon petit-déjeuner, je retrouve mon père. La conversation se passe aussi bien que ce que je l'avais anticipé, et je quitte la table avec mes provisions, furieux, fatigué, et las. Je tombe en chemin sur Lady Janice, et tous 2, nous allons voir le gouverneur et discutons de la situation présente. Ce dernier reste campé sur ses positions, ne veut pas lancer d'investigations et ne prends pas au sérieux nos investissement. Je n'arrive plus à savoir quoi penser de cette homme. Parfois pédant et insupportable, l'on sent qu'il a bon fond, et c'est un fervent croyant des Sept, mais il manque clairement de vision. Tsss... Suis-je vraiment bien placé pour dire cela, moi qui me suis fais promener par tout les seigneurs des îles boucliers ?

Je laisse Lady Janice et le Gouverneur, et alors que je me dirigeais vers l’extérieur pour mon sport matinal, je croise Ser Edwyd. Cet homme a vécu des heures sombres, et je crains qu'elle ne l'affecte plus qu'il ne veut le croire. J'ai peine à garder mon sang froid face à ses propos. Tantôt il m'insulte, tantôt il demande mon soutien. Je sens qu'il veut la justice, que c'est un idéaliste. Je sens aussi que c'est quelqu'un qui pourrait aller bien trop loin. Mais il a des paroles juste, et notamment sur le fait que le reste de la famille Chester ne restera pas les bras croisés après l'emprisonnement de Lord Tygor. Nous devons agir les premiers.

Je viens en entretenir Lady Janice, mais Ser Jon débarque, furieux. Il me fustige pour avoir discuter avec le Gouverneur des décisions à prendre, me parle comme à un chien, remet en question ma loyauté. C'en est trop pour moi. La fatigue et la frustration en moi se déchaînent contre cet individu !
Je ne reste pas de marbre, et je réplique face à cet homme bien plus haut placé que moi, mais je n'en peux plus de sa suffisance alors qu'il n'a rien fait depuis le début de cette enquête si ce n'est tuer un homme qui avait des informations. Je lui rappelle cette événement. Il s'emporte lui aussi. Je finis par lui lâcher que la prochaine fois, c'est moi qu'il devra poignarder par surprise ! Il menace de me faire prisonnier. Et c'est une menace qu'il met presque à exécution. Après cette entrevue, je suis suivi en permanence par deux garde Tyrell.
Après avoir pris le temps de me calmer, je sympathise avec chaque rotation de garde, Ser Jon sait très bien que leur simple présence m'empêche toute action et que je n'entreprendrais rien d'hostile envers eux. Je n'en conçois que plus de mépris pour le personnage. Qu'il soit le beau-frère de notre suzerain importe peu, c'est un serpent qui mériterait une bonne correction !

Une nouvelle nuit de cauchemars m'attends le soir même. Maery que je n'ai pu sauver, Eloys, ma propre femme, enceinte, que je ne peux protéger de là où je suis. Combien de sacrifice ma voie va-t-elle me demander ?
Edwyd ne comprends pas, lui est prêt à tout pour son idéal, et il semble penser que je le partage. Mais mon idéal et le sien se nuancent. Mon idéal même, l'Ordre, me dicte qu'il y a certains moyens que l'on ne doit pas utiliser.
Après tout, si j'étais prêt à tout pour ma vision de la justice, vaudrais-je mieux qu'un lord Ashford, prêt à tuer tout ceux qui se tiens sur le chemin de sa propre vision ?

Je serais réveillé ce matin par le son des cloches d'alarme. Mon armure ! Mon épée ! Mon cheval ! On m'apprends que le port est assiégé par les troupes Chester ! Je suis prêt à sortir, mais j'attends les ordres du Gouverneur et de Ser Jon. Ils palabrent, tergiversent, alors que les vies des habitants du port sont en jeu ! Je ne saurais les convaincre de sauver le port, ni de combattre dans le bourg, mais j'obtiens néanmoins de mener une sortie pour couvrir l'évacuation des habitants.
Ser Jon me rappela à l'occasion de cette sortie Ser Rycherd Crane, un autre guerrier de fond de cour. Je préfère quand à moi montrer l’exemple. Je serais le dernier à rentrer dans le château.
L'évacuation se passe du mieux qu'elle le pouvait, sous un tir nourri des troupes Chester.

Nous apprenons que tout les messages envoyés par corbeau ont été interceptés. Si nous voulons demander des renforts, nous devrons faire sortir des messagers. Je suis volontaire pour mener une sortie demain. Le gouverneur veut aussi en être. Je m'y oppose, ce n'est pas sa place dans une opération aussi risqué, et on aura besoin de lui pour régler la crise une fois le cas Chester réglé, mais rien n'y fait.

Mais ce n'est pas la seule chose que nous apprenons ce soir. Le père de Lady Janice, Lord Dunn, a été capturé par Duram Chester, qui veut procéder à un échange d'otage. Mes conseils, une fois de plus, seront ignoré, et la Lady consent à cet échange.
Celui-ci à lieu le soir même, et au cours de celui-ci, un trait, venant de notre camp, viendra pourfendre Lord Tygor. Revenu au Château j'éclate de rire et de rage. Je sais ce qui se vient de se passer. On nous fais passer pour des traîtres et ce faisant on prends la place de son neveu. Très astucieux...
Le voile de désespoir qui occultait mes sens se dissipe complètement. L'on est enfin dans une situation ou je peux être utile. Une situation précipité par mon adversaire. Une situation où la force du bras comptera plus que l'habilité de la langue.
Duram Chester, tu es l'assassin de Messire Lucifer Graves et de Lord Tygor Chester, tu as attaqué le domaine de Lady Janice, une amie, et plus rien désormais ne saurait te sauver de la fureur de Ser Walton Lowther !

La sortie a lieu le soir même, et je chevauche aux côtés du gouverneur dans les lignes d'archer ennemi. Je le couvre lorsqu'il tombe, sautant sur le nid d'archers qui tentent de l'abattre, puis l'aide à remonter en selle. La chevauchée aura atteint son objectif, et trois cavaliers auront pu sortir du périmètre défensif pour porter leur message, et peut être notre salut.
Le Gouverneur remonte fortement dans mon estime. Il s'est avéré compétent au combat, et un bon meneur d'homme, ce sont des traits que je sais respecter.

Le soir venu, Ser Edwyd, qui avait disparu, nous revient, nous apportant la nouvelle que lui a réussi à faire partir un corbeau depuis le vaisseau Rowan sur lequel il était venu.
Le soir Lady Janice, Ser Edwyd et moi même auront une longue discussion. Encore une fois Ser Edwyd tourne autour du pot, essaye d'abord de me faire sortir de mes gonds avant d'en venir au fait, mais je suis bien plus calme et composé. Je sais qui je suis, je sais pour quoi je me bat, et Duram Chester monopolise toute ma sainte colère.
Il évoque un ancien ordre, l'ordre de la main Verte, qu'il souhaite restaurer pour amener de la justice par un système parallèle dans le Bief. Je lui laisse le bénéfice du doute et me montre intéressé, bien que je crains qu'avec un dirigeant comme Edwyd, l'entreprise soit dangereuse.

Le lendemain les troupes Hewett rejoignent les troupes Chester et commencent alors les préparatifs du siège. L'humeur s'assombrit, l'espoir s'envole. Quand à moi, c'est ce pour quoi je me suis préparé toute ma vie. J’entraîne les hommes, je remonte les esprits, je me rends disponible partout où l'on a besoin de moi, et je prie les sept.

Le septième jour du siège, l'un des murs cède face aux bombardements. Je m'étais auparavant mis en réserve en attente de cette instant, et je m'élance le premier dans la brèche pour la défendre.
Je me bat avec la fureur des dieux, mon espadon rouge du sang de ceux qui essayent de rentrer dans l'enceinte du château Thacaeli, mais les assaillant sont trop nombreux, petit à petit nous perdons du terrain.

Ser Jon ordonne alors le repli. Fidèle à moi même, je ne laisse personne derrière. Les hommes se font massacrer alors je rentre à nouveau dans la mêlée. Ser Jon m'enjoint à laisser tomber et à me replier. Je lui réponds que l'on doit sauver le plus d'homme possible et continue à me battre pour cet objectif, quand Ser Jon, le fou, plein de colère, donne l'ordre de fermer les portes alors que je suis, de même que nombre d'homme, encore dehors.
LE TRAITRE !
Je crie ma rage envers cet homme qui vient de nous condamner à mort dans sa morgue, désormais, il n'y a plus qu'un chemin, et c'est vers l'avant. Je mène une percée, et trace un chemin sanglant avec mes hommes jusqu'à la brèche. Je note à l'occasion Ser Edwyd laissé lui aussi derrière sur les remparts.

Alors que je franchis la brèche, moi et mes hommes sommes cueilli par une salve de flèche, et au centre des archers se tient Duram Chester lui-même. Si mon cœur bouille d'envie de courir jusqu'à lui pour le trancher sur place, ma raison me rappelle que traverser un tel terrain découvert ne serait que me condamner à mort plus sûrement encore que Ser Jon vient de le faire.
Je vois aussi au loin des bannières salvatrices, les vaisseau Tyrell et Rowan, qui sont en train d'arriver au Port. Nous sommes sauvé, si nous réussissons à tenir jusque l'arrivée de leur troupes.

Je rejoins donc Ser Edwyd, et ensemble, avec les quelques survivant que j'ai pu tirer de là, nous rejoignons une autre entrée vers le château, difficile d'accès. Quelques uns des hommes chuteront d'ailleurs vers une homme certaines en l'empruntant.

Et alors même que nous rejoignons l'intérieur du Donjon, c'est la porte de celui-ci qui cède à son tour. Le combat continue dans les couloirs, et progressant dans ceux-ci, je finis par tomber sur la salle avant la pièce sécurisé où s'était réfugié la Lady et sa famille. Je constate la présence de nombreux cadavres. La peur envahit mon cœur et je fonce droit vers cette pièce. D'autres gisants envahissent le couloir, et j'entends des rires gras au loin. Je redouble d'ardeur dans ma courses, le corps élancé par les douleurs des coups que j'ai reçu sur ma cuirasse, de la flèche qui a tordu la maille de mon épaule, de l'entaille sur ma hanche.

Mon sang ne fait qu'un tour alors que je vois à terre une des servante qui était avec Lady Janice, et ceux de Mintal Flowers et de Lord Dunn. Je vois la racaille penchée au dessus de la Lady et qui essaye de défaire sa robe. J'entame un terrible cri de guerre et me jette sur le ruffian. L'échange est court et ne s’embarrasse pas de parade. Seul la colère anime mon bras. Il transperce ma cuirasse à l'aine, dans une des articulation, et moi je le transperce de mon espadon entier sous l'aisselle.

La Lady est sauvée. Quand à moi, je m'effondre sur le côté. Je décide de rester la protéger, et laisse Edwyd et les hommes repartir au combat, je n'aurais fait que les ralentir, ma blessure est sévère, je dois me reposer un peu.

Dans le Donjon, les bruits de combat s'amenuisent, et finisse par céder. Lady Janice et moi même nous rendons dans la salle voisine. Nous y rejoint Ser Edwyd qui traîne Duram Chester.
Il est immédiatement condamné à mort par la Lady, comme il est en son droit, alors qu'elle se tient entre ses murs ravagé par les troupes de cet homme.
Je lui propose d'être le bras armé de sa justice, mais Ser Edwyd lui rappelle un vieil adage, encore en vigueur dans le Nord : « Celui qui proclame la sentence devrait être celui qui l'exécute ! ».
Je tends mon épée à la Lady, et maintiens fermement Duram Chester sur la table, broyant ses côtes et ses poumons de mon avant-bras.
La Lady devra s'y reprendre à plusieurs reprises, son bras mal assuré, chacun de ses coups marqué d'un nom qui lui est cher et qui a été perdu à cause de la folie de cet homme.

Je relâche le corps sans vie de ce dément, et vais m'asseoir, mon devoir est accompli en terre Thacael. Aux sept enfers les conséquences ! Le responsable de la disparition de Lucifer Graves a rendu ses comptes face au Père.
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